Le défi de ce projet est de créer une continuité visuelle entre les maisons avoisinantes, et de reformer ainsi le front de cette rue quelque peu morcelé. Les maisons avoisinantes sont disparates, non alignées entre elles et certaines façades présentent des appentis rapportés.
Le socle de la maison existante est conservé.
La surélévation légère, constituée d’un seul niveau, vient délicatement se poser sur ce socle par l’intermédiaire d’un profil acier créant un joint creux.
Afin d’adoucir le rapport qui s’établit entre les modénatures en pierre de la maison bleue et le bardage bois contemporain, un autre profil métallique crée un joint creux qui assure une transition entre ces matériaux d’époques différentes.
L’aspect épuré de cette façade par sa forme singulière et son minimum d’ouvertures, met également en valeur le bardage bois qui donne matière et identité à la maison.
Retrouver une ligne de contact entre les bâtis côté rue Lénine :
L’arrête de la façade du projet prend naissance au droit de la gouttière de la maison bleue, puis s’incline selon une longue pente venant à la rencontre de la toiture existante de la maison voisine située à droite du projet.
La surélévation vient s’insérer au sein du tissu urbain et crée ainsi une ligne de contact entre les bâtis existants. Cette cohérence formelle assure la continuité recherchée du front de rue.
Derrière cette façade urbaine contemporaine un pan de toiture en « facette de diamant » (non visible depuis la rue) s’articule jusqu’à rejoindre une toiture à deux pentes côté jardin. Les deux pentes conservent la forme paradigmatique des maisons modestes du siècle dernier, tandis que les différents pans de la toiture offrent à chacune des pièces de la maison un volume différent.
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Axonométrie du projet en ossature bois
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Façade existante
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Façade principale du projet
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Coupe longitudinale
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Coupe transversale
Perspective de la surélévation depuis la rue